Pendant des millénaires, nos ancêtres et les mamifères ont donné naissance sans les conforts modernes, comptant sur les mécanismes biologiques naturels pour guider le processus. Deux hormones, l'ocytocine et le cortisol, jouent un rôle crucial dans cet équilibre hormonal pendant l'accouchement, révélant un lien profond avec nos origines et notre connexion avec le règne animal.
Si tu veux l'allégorie de la femme des caverne, écoute l'épisode 9 avec Laëtitia et Paul, on le détaille un peu plus. Pour faire simple, le corps de la femme est un petit chimiste qui va produire de l'ocytocine en réponse à du plaisir, pour concentrer son énergie dans le travail d'accouchement. Et lorsqu'il y a une menace, du stress, ce corps va envoyer du cortisol qui va remettre le cerveau en route et envoyer de l'énergie pour fuir et donc faire une pause dans le travail d'accouchement.
L'ocytocine
Surnommée l'hormone de l'amour et de l'attachement, l'ocytocine joue un rôle central dans le déroulement de l'accouchement. Elle favorise les contractions utérines qui aident à l'ouverture du col de l'utérus et au passage du bébé. Les contractions libèrent également de l'ocytocine, créant un cercle vertueux qui renforce le processus. Cette hormone est également responsable du lien mère-enfant, facilitant le contact immédiat après la naissance et favorisant l'allaitement.
Les parallèles entre les comportements des mamifères et de nos ancêtres sont frappants. Les animaux donnent souvent naissance dans un environnement calme et sûr, loin de toute menace. De la même manière, nos ancêtres recherchaient des endroits protégés pour accoucher, souvent avec l'aide de femmes expérimentées de la communauté. Cette ambiance propice favorisait la libération d'ocytocine, favorisant un accouchement en douceur et renforçant les liens.
Donc en gros, pour accoucher sereinement, tu es censée te sentir en sécurité, dans un cadre rassurant et protecteur. Et comment te dire : c'est pas foufou l'hôpital pour se sentir comme ça...
Le cortisol
Souvent associé au stress, le cortisol est également essentiel lors de l'accouchement. En quantités modérées, il prépare le corps à l'effort en augmentant le métabolisme et en fournissant l'énergie nécessaire pour faire face à la douleur et aux contractions. Dans un contexte de danger potentiel, le cortisol sert de mécanisme de survie.
En observant les animaux sauvages, nous pouvons voir comment le cortisol est libéré de manière adaptative. Lorsque les femelles donnent naissance dans la nature, elles sont plus alertes, prêtes à répondre à toute menace. Cette réponse hormonale similaire est également présente chez les femmes en travail, permettant une vigilance accrue pour faire face aux défis potentiels.
L'accouchement à l'hôpital, bien que sécurisé médicalement parlant, peut parfois perturber cet équilibre hormonal. L'environnement hospitalier peut introduire du stress, influençant la production de cortisol. C'est pourquoi de plus en plus de femmes recherchent des approches alternatives, comme les accouchements à domicile ou en centre de naissance, pour recréer un cadre plus proche des conditions naturelles.
En conclusion, l'ocytocine et le cortisol, ces deux hormones ancestrales, orchestrent l'accouchement en reflétant les mécanismes biologiques de nos ancêtres et de nos cousins du règne animal. En comprenant leur rôle et leur interaction, les futures mères peuvent envisager l'accouchement d'une manière nouvelle, en réintégrant une connexion intime avec leurs racines et la sagesse de la nature. Clem
écrit avec amour ♥
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